Malgré un incontestable développement des métiers purement numériques, j’ai encore très souvent droit à un haussement de sourcils lorsque les gens entendent que je suis « créatrice de contenu web ».
On me questionne souvent par rapport à ce que ce terme veut dire plus exactement (donc… ta job, c’est de publier sur les z’internets?), mais surtout sur mon parcours scolaire qui m’a amené à faire ce travail aujourd’hui. Spoiler alert : je n’ai pas étudié à l’université.
Enfin, je résume le tout dans ce billet, qui vous résumera en quelques pages mon quotidien et mon cheminement vers ce métier non conventionnel de plus en plus commun.
Merci au Collège Laflèche, l’institution scolaire où j’ai étudié de commanditer ce billet. #Laflècheàvie!

Qu’est-ce que ça fait de ses journées, une créatrice de contenu web?
Mes principales tâches se résumeraient comme suit:
- Rédaction (articles de blogue, publications pour les médias sociaux, storytelling…)
- Création de visuels (photographie, vidéographie, graphisme de base)
- Relations publiques (entretient des relations avec les médias traditionnels, influenceurs, événements…)
- Médias sociaux (gestion et animation des plateformes, gestion de communauté…)
- Stratégie (SEO, campagnes publicitaires, campagnes RP, rapports de statistiques…)
C’est large, non?
Personnellement, c’est ce que j’adore de mon métier. Aucune journée ne se ressemble, et je ne m’ennuie jamais. Je sens que je travaille à la fusion des domaines des communications : je touche au marketing, aux relations publiques, à la production et aux ventes, tout en même temps!
*Il faut noter que je travaille à temps plein pour une entreprise dans ce rôle et que je fais aussi de la pige dans mon temps libre. Ce, en plus d’entre
tenir mes plateformes personnelles et de travailler mes autres projets.
Évidemment, il y a moyen d’avoir un poste plus niché dans le domaine, qui permettrait de faire uniquement un des points énumérés plus haut à temps plein. Par exemple, il existe des spécialistes SEO, vidéastes, graphistes, rédacteur, stratège, gestionnaire de communauté, pour n’en nommer que quelques-uns.
Dans de grandes entreprises ou dans des agences, notamment, ces rôles sont souvent plus accessibles. Mais dans les compagnies où les ressources sont plus limitées ou pour un entrepreneur qui commence dans le métier, posséder de nombreuses cordes à son arc est irrévocablement un atout. Peut-être qu’un jour, je choisirai moi aussi de me concentrer sur l’une de ces branches, mais pour l’instant ce rôle multidisciplinaire me plaît bien!
Quel est le parcours scolaire qui m’a permis de devenir créatrice de contenu?
DEC
Après une année tumultueuse à me chercher dans un programme de sciences humaines en Monde *(your girl loves a good political debate), j’ai choisi d’étudier ma passion : la mode! Entre temps, j’avais lancé mon blogue en rêvant du jour ou je travaillerais dans un grand magazine et j’assisterais aux défilés les plus prestigieux du monde entier. Pour y arriver, je souhaitais mieux comprendre les termes de la profession.
J’ai donc été suivre la formation en Commercialisation de la Mode du Collège Laflèche! Ça a été honnêtement des années extraordinaires.
Ce programme m’a permis d’en apprendre plus sur :
Le marketing : en passant du comportement des consommateurs, aux études de marché et à l’image de marque.
La mode : le stylisme, les tendances, les produits, le fonctionnement des entreprises, la production, etc.
La gestion : l’entrepreneuriat, l’organisation d’événements, les achats…
J’ai adoré l’éducation privilégiée et très exclusive que j’ai reçue au Laflèche. Je conserve des souvenirs exceptionnels de mes enseignants, tous engagés et tellement professionnels, qui souhaitent la sincère réussite de leurs étudiants. C’est un programme varié, complet et bien étoffé, qui m’a appris énormément et qui m’a aussi fait comprendre qu’au-delà de la mode, je désirais surtout m’épanouir dans le monde des communications.
En savoir plus sur le DEC en Commercialisation de la Mode.

Avec ma cohorte de mode et l'ancienne coordonnatrice du programme, Michelle Béliveau.
AEC
En quittant le collège, j’étais un peu embêtée quant à la suite des choses pour moi. J’avais commencé à avoir de plus en plus de contrats grâce à mon blogue : d’abord, en tant que pigiste en rédaction, des campagnes sur mes plateformes, puis pour des projets connexes, comme de la gestion de médias sociaux pour des petites entreprises ou la prise de photos.
Aller à l’école tous les jours, ce n’était plus tellement pour moi à ce point. Il y avait tellement de sujets que je souhaitais apprendre davantage, mais je me voyais mal retourner sur les bancs d’une faculté à temps plein. Je me souviens clairement avoir listé des thèmes sur lesquels j’espérais approfondir mes connaissances :